Comme je vous le racontais dans l’article V comme Viking, j’ai fait faire une analyse ADN génétique pour en savoir plus sur mes lointaines origines.
J’ai fait tester mon ADN mitochondrial, celui qui m’est transmis depuis la nuit des temps de mère en mère. Ce qui est passionnant avec cet ADN mitochondrial, c’est qu’il se transmet de la mère à ses enfants, et que cette transmission se fait sans changement, sans mutation depuis …. depuis …. bien longtemps, puisqu’il n’y aurait qu’une mutation naturelle tous les 20 000 ans. Donc cet ADN mitochondrial, que nous avons tous, si on suit sa piste on remonte jusqu’à la préhistoire.
J’avais déjà eu l’occasion de vous parler de ma lignée matrimoniale lors du Challenge AZ 2013. A l’époque, j’avais remonté cette lignée jusqu’à une certaine Jeanne Imbert, vivant à Beaulieu sous Parthenay au 17ème siècle.
Je n’avais pas retouché à cette branche depuis lors. Avant de recevoir d’ici quelques semaines les résultats de l’analyse génétique, j’ai décidé d’en savoir plus sur Jeanne, sa famille et son environnement. Et comme depuis 2013, ma lecture des vieux registres est devenue plus efficace, j’ai remonté une génération.
Voici l’arbre descendant de mon ancêtre maternelle en ligne directe jusqu’à moi.
J’ai retrouvé l’acte de naissance de Jeanne Imbert, à Beaulieu sous Parthenay, le 3 aôut 1651. Il n’y a dans le registre de Beaulieu qu’une petite Jeanne Imbert, il est donc vraisembable que cet acte soit bien celui de mon ancêtre, et pas d’une de ses cousines.
Mais ce qui est drôle dans cette recherche, c’est que si par hasard je n’avais pas trouvé le bon acte – ce dont je doute – l’ADN mitonchondrial de Jeanne Imbert viendrait de toute façon de la même femme, le Point d’interrogation en haut de l’arbre ci dessus. Cette femme, que je n’ai pas pu identifier, épouse d’un Chaignon qui est peut être Laurent Chaignon, mort à Beaulieu le 24 décembre 1642 à 75 ans, mais sans qu’il soit mentionné la présence d’un seul de ses enfants lors de sa sépulture, rendant l’identification comme mon ancêtre possible des plus hasardeuses, a en effet eu au moins trois filles : Jeanne, Marie et Mathurine, qui ont toutes trois épousé les frères Imbert …… Donc ma Jeanne Imbert, même si elle était la fille d’un autre couple Imbert/Chaignon , aurait de toute façon le même ADN mitochondrial.
C’est en épluchant les registres de Beaulieu entre 1637 – date de début des registres – et 1670 que j’ai pu reconstituer la fratrie, grâce aux différents mariages avec présence des frères et soeurs.
A ce jour, je n’ai pas encore travaillé de façon approfondie sur la descendance de Jeanne Chaignon, mais c’est sur ma liste de projets un peu fous.
Maintenant que j’ai complété cette lignée sur le papier aussi loin que les registres remontent et en retrouvant la quasi totalité des actes, je vais attendre avec un peu plus d’impatience le résultat des analyses, dont bien sûr je vous parlerai sur ce blog.
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