Je vais m’épargner de revenir sur l’année 2015, même si sur le strict plan de la généalogie l’année a plutôt été bonne. Parlons plutôt que ce que j’attends de 2016, et des nombreux – trop nombreux – projets sur lesquels j’espère avancer.
Tout d’abord, je voudrais vous parler de la naissance de l’association Geneatech, annoncée hier officiellement, naissance à laquelle j’ai participé.
Rendez vous sur le blog Geneatech pour en savoir plus, et inscrivez vous à la quasi mailing list mise en place, pour recevoir toutes les informations concernant les débuts de cette association. Pour l’instant, la campagne d’adhésion n’est pas encore ouverte, mais nous avons déjà plusieurs projets pour l’année en cours.
Au niveau voyages généalogiques, je pars début février pour Salt Lake City, où je vais passer deux semaines. Je vais assister à l’édition 2016 de Rootstech. Grâce à mon expérience de Rootstech 2014 j’espère en profiter au mieux, et éviter de me fourvoyer dans des conférences pour grands débutants avec l’impression de perdre mon temps.
Bien sûr, je vous tiendrai au courant de ce que je fais sur place, de ce que je vois, de qui je rencontre, soit en direct sur mon compte Twitter – si je trouve un abonnement 4G peu onéreux sur place – soit le soir au retour à l’hôtel en rédigeant des billets pour ce blog. J’espère en fait faire les deux. Pour l’instant, j’essaie de choisir parmi les nombreuses conférences proposées, et je pense cette année mettre l’accent sur des conférences qui parlent analyse ADN. Vous savez que c’est un aspect de la recherche généalogique – ou plutôt de la recherche des origines – qui m’attire, et j’ai sur ce plan beaucoup à apprendre. Tout ce qui concerne les recherches dans les fonds américains ne me concerne que très peu, et je vais fuir toutes les conférences estampillées « débutant ». Toutes, sauf celle que Sophie Boudarel donnera le mercredi 3 février, et à laquelle bien sûr j’assisterai. Ce même mercredi, je serai dans la salle quand l’équipe de Famicity, start up française sympathique et prometteuse, présentera son bébé dans le cadre de l’Innovator Summit.
J’espère qu’ils iront en finale le vendredi 5, et même plus loin.
Je reste deux semaines sur place à Salt Lake City, où la météo prévoit un froid tenace. Je souhaite consacrer sept jours à faire des recherches dans la bibliothèque de Family Search, à travailler sur les nombreux livres de la partie bibliothèque et sur les microfilms du monde entier mis à disposition.
J’ai commencé à préparer mes recherches, je travaillerai principalement sur les branches étrangères de l’arbre de mes enfants, et elles sont nombreuses : Odessa, Kiev, Venise, Gênes, Valence, Stuttgart, le Baden Wurtemberg, les Pays Bas, la Belgique, la Suisse …. N’en jetez plus … J’espère faire de belles découvertes, mais pour mettre toutes les chances de mon côté, il faut que je prépare sérieusement ces recherches, et que j’explore le catalogue en ligne de la bibliothèque. Et que j’aille m’acheter quelques vêtements chauds supplémentaires ….
2016, c’est l’année du centenaire de Verdun et de la bataille de la Somme. A l’occasion de ces tristes commémorations, je vais continuer à participer dans le cadre de l’opération 1 Jour 1 Poilu à l’indexation de la base des Morts pour la France sur Mémoire des Hommes.
Je vais également continuer à travailler sur la mise en ligne sur mon blog Vouillé 14-18 des fiches des soldats du canton de Vouillé, dans la Vienne, morts en raison de cette guerre. Je n’avance pas aussi vite que je le souhaitais lorsque je me suis lancée dans l’aventure il y a deux ans, mais travailler sur des poilus, sur toutes ces vies brisées, demande un investissement important en temps, et en émotion. J’avoue avoir du mal à travailler sur plus d’une dizaine de fiches par semaine.
Côté organisation, je n’ai toujours pas fini le renomage de mes sources, dont je vous avais parlé dans un article précédent. J’avance doucement, par petites touches, au gré de mes humeurs. Vu le rythme auquel j’avance, ce projet va probablement durer encore plusieurs années … Je profiterai de quelques week-ends pour comme le suggère Sophie Boudarel faire le ménage dans ma base de données. Et je vous assure qu’il y a du travail.
Côté photos de famille, j’ai encore de très nombreux documents à scanner et à identifier. Je bute toujours sur l’outil à utiliser pour cette identification. Heredis a implémenté un module d’identification qui me plait beaucoup, mais je ne tiens pas à mettre toute ma base photos en liens avec Heredis, j’ai peur de l’augmentation disproportionnée du fichier. Il faudra que je me penche sur la question. Geneanet a aussi mis en ligne un outil intéressant, mais cela signifie cette fois qu’il faut mettre en ligne et partager ces photos. Je n’ai pas très envie de tout partager …. et Geneanet ne met pas à disposition des utilisateurs un espace qui me permettrait de tout partager, donc je n’utilise cette fonction qu’avec parcimonie. Reste Picasa, que j’utilisais mais c’est un outil Google, et je n’aime pas confier trop de ma vie à Google. Donc pour 2016, je vais continuer à scanner mes photos et tenter de trouver un système d’identification qui me convienne de façon pérenne – disons pour 4 ou 5 ans, ca serait bien.
Pour 2016, je vais essayer – mais ca va être difficile, je me connais – de travailler à mettre en avant tous les mois un des ancêtres de mon arbre, en mettant à plat ce que je sais déjà de lui et les pistes de recherche quil le concernent. J’ai déjà publié pour janvier un article sur Jean Dixneuf, au 18ème siècle près de Cholet. J’aimerais vous parler cette année de Firmin Billard, de Séverin Vialar, d’Edwige Colnay, et d’autres … On verra bien ce que je pourrai mener à bien. J’ai également mis à jour peu avant Noël la possibilité que l’arrière grand mère de mon mari, Marie Jeanne Jung épouse Karcher ait fait construire une villa au Vésinet vers 1904. Je vais essayer cette année d’en savoir plus sur cette maison, sur sa construction et sa vente. Cela me donnera une occasion de fréquenter assidûment les archives des Yvelines.
Que de projets, me direz vous …. Et cerise sur le gâteau, j’ai vu que la Revue Française de Généalogie avait étoffé ses formations et je suis tentée – très tentée – par deux de leurs nouvelles propositions. : une formation sur les photographies anciennes, et une formation à la recherche dans Gallica et la presse ancienne. Ces formations sont proposées à l’automne, je me laisse donc un peu de temps pour réfléchir et m’organiser.
Je ne sais pas ce que 2016 m’apportera effectivement. Sur le plan familial, je sais déjà qu’au coeur de l’été, je pourrai entrer dans ma base de données le mariage d’un de mes neveux. J’espère que les autres événements que je pourrais avoir à y inscrire seront tous réjouissants. Fin 2015, une série anglaise que j’aime beaucoup, Downton Abbey, a quitté les écrans. Lady Violet à cette occasion, alors que la famille célébrait la nouvelle année, a dit une phrase que tous les ans je fais mienne : » Cela me fait sourire de nous voir boire tous les ans à la nouvelle année, quoiqu’elle puisse apporter ». Cousine Isobel lui répond « A quoi pourrions nous boire d’autre. Nous allons vers le futur, nous ne reculons pas vers le passé. » Alors moi aussi, ici, je vais voir les promesses de l’avenir et non ses ombres cachées, et je vous souhaite à vous tous qui me faites l’honneur de me lire une année aussi paisible et sereine que possible.
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