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Et après ? ou le futur de mes recherches

Ecrit par

Brigitte Billard

Publié le

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L’actualité nous rappelle tous les jours avec quelle rapidité une vie peut s’arrêter … ou bien c’est mon âge qui me rend plus sensible à ce genre de nouvelles. Un jour, comme tout le monde, je ne serai plus là, c’est un fait  » parce que la mort est certaine et seule la date est inconnue » comme les notaires de nos ancêtres l’écrivaient dans les testaments d’antan.

Alors périodiquement je m’interroge sur la façon de sauvegarder mes recherches actuelles pour qu’elles servent à d’autres générations après moi. C’est bien beau de m’user les yeux à déchiffrer des inventaires après décès du 18ème siècle, cela me ravit d’assouvir ma curiosité intellectuelle, mais ces découvertes que je fais, étape par étape, et qui sont comme des terres vierges nouvellement mises en valeur, ce serait dommage qu’elles retombent dans l’oubli après moi. Actuellement, je ne compte pas sur ma progéniture directe pour reprendre le flambeau, le simple fait qu’ils puissent parfois lire un article de mon blog est déjà une réussite personnelle … Je vais devoir compter sur une éventuelle génération N+1 …. peut être ….

Du coup, j’envisage depuis quelques temps la suite à donner à ce que je fais. Comment ne pas laisser disparaitre ces données ?

Ma pratique généalogique se traduit en différents éléments : un arbre, des relevés, des transcriptions, deux blogs, des numérisations de photos et de documents familiaux. Pour chacun de ces aspects, j’essaie de trouver le moyen le plus efficace de conserver l’information.

Mon arbre généalogique

Je travaille sur Heredis, et j’ai différents comptes sur des sites de généalogie en ligne : Geneanet, Heredis Online et FamilySearch, pour indiquer ceux que je mets régulièrement à jour.

Page d'accueil de mon arbre chez Geneanet
Page d’accueil de mon arbre chez Geneanet

J’ai aussi un arbre chez My Heritage, mais que je n’ai pas mis à jour parce que je ne trouve pas leur fonctionnement pratique, et un compte genealogie.com où je n’ai rien mis en ligne. J’essaie de mettre à jour régulièrement, au moins une fois par mois, mon arbre chez Geneanet et Heredis. Pour FamilySearch, le processus est plus complexe, on n’envoie pas un Gedcom, puisqu’il s’agit d’un « arbre mondial », on doit venir indiquer chacun des individus de son arbre et essayer de le rattacher au projet global. L’approche est donc différente.

Pour Geneanet et Heredis, si je veux que mes données soient exploitables par d’autres, il faut que j’indique clairement les sources de chacun des événements que j’ai indiqués. Pour ma lignée SOSA, je crois que tout est clair, pour les collatéraux et alliés, il y a encore du travail à faire, je m’y emploie par petites touches.

J’ai malgré tout plusieurs interrogations sur cette mise en ligne régulière :

  • Dois je intégrer dans les notes des événements la transcription que je fais des actes ? Cela « sauvegarderait » mon travail, mais comme j’indique précisément la source de l’acte retranscrit, j’hésite, j’hésite … Je sais que certains internautes peu scrupuleux s’approprieront mes transcriptions.
  • Puis je compter sur une pérennité des sites en ligne que j’utilise ? Et surtout, à quelle échéance ? 20 ans, 50 ans ? …..

C’est à cause du dernier point, la pérennité, que régulièrement, je vais ajouter quelques feuilles à l’arbre que j’ai chez FamilySearch, pour l’instant sur mes branches étrangères, celles où je pense avoir le plus de chances de finir par me raccrocher à l’arbre mondial. J’ai tendance à penser que les Mormons, avec leur idéologie et leurs moyens financiers énormes, seront encore là dans 100 ans …. Reste à savoir ce que j’ai envie de leur confier, au delà des éléments basiques – naissance mariage décès progéniture – de mes ancêtres . La question est toujours non résolue.

Mes relevés

Je fais depuis un certain temps des relevés sur le canton de Vouillé, là où se trouvent mes origines maternelles, pour m’aider dans mes recherches : recensements, registres matricules, mariages …

Geneanet - Cartographie de mon arbre dans le Poitou
Geneanet – Cartographie de mon arbre dans le Poitou

Je travaille sous Excel, parce qu’après plusieurs essais différents, c’est ce que j’ai trouvé de plus efficace pour mon propos. J’ai commencé à partager sur mon blog ces tableaux Excel, et je vais continuer.

La semaine dernière, j’ai franchi le pas, et envoyé chez Geneanet mon premier relevé, celui du recensement de Latillé en 1911. La mise en ligne sur un gros site permet à plus de monde d’éventuellement trouver un renseignement utile que si le fichier est uniquement en téléchargement sur mon site. En revanche, la même question se pose sur la perennité de ce partage via Geneanet. Quid dans 10 ans, dans 50 ans ? Après tout, Geneanet n’a pas encore fêté ses 20 ans d’existence  ….

Mes blogs

J’ai choisi, pour bénéficier de fonctions supplémentaires et de personnalisation avancée, d’héberger mes blogs chez des hébergeurs payants. Le coût des blogs annuellement n’est pas très élevé, mais quand je ne serai plus là pour assurer les paiements, et donc permettre la mise en ligne, si personne ne reprend le flambeau, les blogs seront simplement effacés. Alors dois je prévoir un codicile dans mon testament éventuel, concernant mes données en ligne ? Oui, plusieurs fois oui, ne serait ce que pour fermer mes comptes sur les réseaux sociaux et mes emails. Et donc pour gentiment demander à mes héritiers de payer l’hébergement de mes blogs …. peut être …

La encore, je n’ai rien décidé, je n’arrive pas à imaginer quelle est la meilleure solution.

Mais doucement je penche vers une sauvegarde en pdf de mes articles, de façon régulière. Oui, je commence à envisager de garder sous format papier mes articles, vous avez bien lu …. Je suis la première surprise d’en arriver à écrire ca.

Mes transcriptions, mes photos et documents de famille

Je travaille régulièrement à transcrire les actes que j’ai retrouvés, principalement les actes notariés qui ne sont pas toujours simples à déchiffrer, et à scanner les photos de famille anciennes et les documents de famille. Deux raisons m’ont poussé à ca : les conserver bien sûr, et éviter une manipulation qui pourrait les détruire. Jusqu’à présent, je n’ai partagé qu’épisodiquement certaines photos sur mon blog, à l’occasion d’un article principalement.

Certains sites en ligne me suggèrent régulièrement de mettre en ligne mes photos de famille. Là encore, je me demande si au delà du partage qui peut permettre à d’autres internautes de retrouver un de leurs ancêtres, ou me permettre de résoudre une énigme, cette mise en ligne est une bonne chose pour la sauvegarde de ces données.

Encore et toujours, je me demande ce qu’il en sera des formats de fichiers que j’utilise actuellement, des disques durs sur lesquels je sauvegarde mes données, de la perennité des sociétés à qui je les confie ….

Bien sûr j’ai pensé à transmettre mes recherches – sous format de fichiers ou sous format papier – mais à qui ? des archives départementales ? je doute que mes modestes recherches les intéressent … Un cercle généalogique ? peut être, mais lequel dans la mesure où ma généalogie ratisse large ?

Je n’ai toujours rien décidé, rien choisi … Je partage au maximum ce que je trouve, en comptant que mes modestes contributions pourront peut être aider des généalogistes, et que le travail de l’ensemble sauvegardera la mémoire de mes ancêtres.

Et je garde dans un coin de ma tête le projet d’écrire une historie de ma famille.

Et vous, mes confrères généalogistes, avez vous déjà réfléchi à ca ?


17 réponses à “Et après ? ou le futur de mes recherches”

  1. Hélène

    Bonjour,

    Je passe sur ce blog et cet article m’inspire une réflexion. Je vois souvent des généalogistes se plaindre du vol de données, du recopiage. Et mon point de vue sur le sujet est complètement différent de ce que je lis le plus souvent : il me semble que ce qui doit être sauvegardé, c’est justement l’information. Et à mon sens, plus les données (et photos ou autres) seront copiées dans d’autres arbres, plus l’information perdurera par sa multiplication, et sera d’autant plus facilement retrouvée par quelqu’un qui la rechercherait plus tard, après nous.

    Du coup pour ma part je pense mettre par exemple en ligne les photos de famille, qui sont jusqu’à présent dans un cercle privé. C’est si agréable de mettre un visage sur une série de noms et de dates, je trouve souvent ça même poignant, ça permet de faire revivre un peu mieux nos ancêtres.

    Je regrette aussi que les archives officielles mettent des limites à la diffusion des images des registres, car c’est un si bon moyen d’avoir tout de suite l’information source sous les yeux. Et ces archives sont celles du peuple français, au final, donc pourquoi ne pas permettre leur diffusion à tous, la plus large possible ?

    Je ne souhaite pas lancer de polémique en disant ça, zut exprimer un point de vue différent du plus fréquent.

    Ici, mes enfants sont encore jeunes, et peut-être un peu intéressés, ils viennent parfois regarder ce que je fais. J’espère que l’un d’eux prendra ma suite, mais si ce n’est pas le cas, je pense que je chercherai un parent proche intéressé pour lui transmettre mes archives papier et leur transcription informatique. Je pense qu’il faut léguer ces données à une personne qui les fera vivre. Dans ma famille j’avais un grand-oncle passionné de généalogie, qui avait amassé une montagne de documents. Il est mort, son fils a hérité, non intéressé, qui est mort aussi, et sa femme refuse de donner accès à ces documents alors que personne ne les utilise et qu’ils croupissent probablement dans un carton au grenier. Je trouve ça d’une tristesse, que toute cette montagne de travail et de sueur du grand-oncle soit anéantie d’un coup… Il faut transmettre le flambeau d’une façon ou d’une autre !

    Pensez aussi aux sites gratuits de stockage de données, où peut-être on peut copier régulièrement des gedcoms, en transmettant les codes d’accès à qui pourrait être intéressé afin que ce soit récupérable (et exploitable sur un logiciel différent du logiciel qui l’a généré), et puis les photos sous forme numérique (le papier s’abime, brûle, autant que les données soient aussi numérisées pour encore une fois préserver l’information, quel que soit le support).

  2. francis

    Au dela de l’objet vous posez la question « et apres moi ».
    Question que se pose entre autres , l’artiste au sujet de son oeuvre.
    Je n’ai pas échappé a cette inquiétude bien légitime.et’à ce jour je n’ai pas trouvé d’autres solutions que multiplier les fichiers de sauvegarde et de les confier aux divers membres de mon entourage familial, en intéressant plusieurs générations .

  3. Rien n’existe encore pour la sauvegarde du patrimoine numérique. Tout est à inventer. Ne pas oublier qu’Internet n’a même pas 50 ans! Le premier message échangé par Arpanet l’a été il y a tout juste 45 ans!

    Je me pose aussi souvent cette question à laquelle je ne tente même plus de trouver une réponse acceptable. Simplement parce qu’à l’invention de l’écriture, certains gardiens de la mémoire orale (les griots par exemple) ont dû se poser les mêmes questions que nous avant l’invention du livre. Si les livres numériques existent, il n’a pas encore été créé de mémoire permanente et non effaçable pour les écrits numériques comme existe le livre pour les écrits papiers. Et encore, un livre, ça peut brûler, se perdre, disparaître…

    Il reste nos interrogations existentialistes : « Mon travail de recherches généalogiques fait-il partie d’un patrimoine que ce soit le mien ou un patrimoine plus large? », « Pourquoi, pour qui perdre tant de temps en recherches quelquefois fastidieuses? »,  » Que suis-je devenu pour en être réduit à travailler à la construction de connaissances dont je ne sais même pas si elles seront utiles? », « Quelqu’un/e s’intéresse-t-il/elle à mon travail? »… Vastes débats philosophiques assurément. Sans perspective à ce jour. Travailler sans filet et surtout sans but certain pour une hypothétique postérité peut amener à des découragements, à des défaillances, à des renoncements momentanés, mais n’est-ce pas la vie quotidienne (le destin peut-être) de tous les chercheurs? Continuons d’avancer. A minima, nous entretenons nos neurones et surtout, cela nous fait plaisir. N’est-ce pas l’essentiel? Restons pragmatiques, pratiques, basiques. Et continuons. Nous ne devons pas être sur une mauvaise voie puisque le nombre de ceux qui partagent cette passion ne cesse de croître!

    1. Brigitte

      merci de ce commentaire, Roland, dont je ne sais pas s’il me démoralise ou s’il me remonte le moral 🙂
      Comme toi, je cherche parce que j’aime chercher et trouver, et que ca entretient mon cerveau. Je cherche pour mon plaisir, et si en plus ca sert à d’autres, tant mieux … Continuons donc à travailler sans filet, juste pour le fun 🙂

  4. Tu poses une vraie bonne question à laquelle je n’ai pas de réponse, les technologies d’aujourd’hui offrent des solutions qui seront peut être obsolètes demain… c’est compliqué…
    En revanche, je pense que le livre retraçant l’histoire de ta famille est « la » bonne idée : les livres traversent les époques. Un récit avec un maximum de sources et illustré de photos permettra à tous d’y trouver son compte : des « justes » intéressés aux « mordus » de l’histoire familiale…
    Les paroles s’envolent mais les écrits restent…et l’histoire familiale sous forme de récit peut être moins abrupte que par les actes et autres documents officiels – et là je parle d’expérience…
    A bientôt Brigitte,
    Anne

  5. Bonjour Brigitte,
    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ton billet et ton questionnement, ainsi que les commentaires des autres généablogueurs. Je me pose aussi toutes ces questions. Comme je travaille encore un peu à l’ancienne, j’ai beaucoup de supports papier, mais j’utilise aussi Geneanet, Heredis et Ancestry (pour mes ancêtres émigrés). J’ai tendance à penser que les Mormons, avec leurs énormes moyens financiers, n’abandonneront pas leur projet généalogique de sitôt. C’est une valeur sûre. Je m’intéresse à l’arbre mondial unique, mais je n’ai pas encore essayé de m’y raccorder. Je prépare donc un livre sur l’histoire de ma famille sur 5-6 générations, et un livre illustré de photos anciennes (j’espère en recueillir d’autres auprès de mes cousins) que pourront conserver mes descendants. Mais qui, dans la famille, s’intéressera vraiment à la généalogie après ma mort ? Cela reste une question sans réponse.

  6. Frédéric

    Bonjour Brigitte,
    C’est toujours un plaisir de lire votre questionnement sur votre pratique généalogique.
    Et cette question éternelle, « à quoi servent toutes ces recherches ? et à qui les transmettre ?
    Je lis vos recherches généalogiques sur vos proches et vos recherches sur votre canton et les branches collatérales de vos ancêtres.
    Vous pratiquez, à mon sens, une généalogie totale et extraordinaire, multi-support, multi-niveaux, multi-sources… ce qui vous amène à votre questionnement initial.
    Je n’ai pas la réponse à votre question, ou alors une réponse déplaisante par rapport à l’énorme quantité de travail que vous produisez.
    Dans une page précédente vous indiquiez: « ma fille à qui j’essayais de parler de ses ancêtres parisiens, m’a fait cette réflexion pertinente : « Mais tu en es où en fait ? Parce que j’ai un peu l’impression que tu t’éparpilles .. » »
    D’un point de vue intérieur à la famille proche, elle a raison… dans le sens ou la généalogie doit répondre aux questions proches concernant la famille. Qui est cette personne sur les photos ? D’où venons nous ? que sont-ils devenus ? des cousins éloignés ??
    Pour ce type de généalogie, « classique » perso, il faut revenir aux fondamentaux, de la même manière que les documents familiaux, vous sont parvenus : la trace papier ( rien de tel pour traverser les siècles), en éditant un livre avec tous les documents numérisés et les arbres ascendants de votre famille. Un ou plusieurs livres, à transmettre à vos enfants de générations en générations.
    Pour vos autres recherches, sur les dépouillements, vos transcriptions….
    Je pense que vous avez la bonne approche, diffusion de vos arbres et fichiers sur internet. Pour la pérennité, même si, je ne suis pas fan, la transmission de vos recherches à une association, cercle de votre choix. Sur la durée, c’est ce qui semble efficace (actuellement).
    il faut passer d’une approche de recherche individuel de la généalogie à une approche collective… ce n’est plus les mêmes méthodes de travail et contrainte. Mais est ce le bon moment pour une pratique collective de vos recherches ?
    Cependant rien n’empêche de concevoir un disque dur à transmettre à vos enfants de la totalité de vos recherches.
    Voici mes réflexions sur le sujet, pour mes enfants, la création d’un livre sur mes recherches sur la famille proche.
    Concernant mes recherches sur la guerre de 1870… j’ai un arbre sur généanet , je table sur la diffusion… mais cela n’est pas satisfaisant. Sans doute, formaliser mes recherches dans un livre, lorsque les enfants ou petits enfants se poseront des questions sur le sens de mes recherches.
    Cordialement
    Frédéric

    1. Brigitte

      merci de ce commentaire Frederic
      une de mes cousines a fait il y a quelque temps un tres joli livre sur nos grands parents communs. C’est un modèle auquel je pense souvent, et j espère qu’un jour j’aurai le courage de me lancer, pour les autres arrieres grands parents de mes enfants
      pour le reste, je vais continuer à laisser murir tout ca, et peut etre par ci par là mettre quelques petites choses par écrit, au cas où …

      1. Frédéric

        Oui formaliser et structurer nos écrits de nos recherches pour la transmission doit guider votre réflexion. Une petite disgression : Ma fille est née en 2002, dans un reportage télé, j’entendais, les petites filles née en 2002, avec l’allongement de la durée de la vie ont toutes les chances de devenir centenaire, ce qui nous amène en 2102. Déja le XXII siècle se pointent pour nos descendants, il y a longtemps que je ne serais plus la. Ce simple reportage et le fait que ma fille, actuellement 12 ans, ça ne lui parle pas du tout la généalogie m’avait guidé pour la transmission généalogique. Si ce n’est pas ma fille ou mon fils peut être, ça sera les petits enfants avec leurs questions.
        Que transmettre et quoi ? voir ma réponse ci dessus.
        je pense que vous avez tous les éléments pour juste commencer à réfléchir à la structuration de ce livre. Une approche ancienne par les 4 quarts ou l’ascendance par quartier semblerait adaptée dans votre situation. Ensuite vos documents ressources, soit en appui dans le quartier étudié, soit dans un autre livre avec un systeme de renvoi.
        la page numérisée ou retranscripte en ficher numérique, ne sont que des pages d’un futur livre, reste à savoir comment les placer ou les organiser.
        Cette partie de vos recherches est la partie la plus importante à transmettre aux générations futures.

        Cordialement
        Frédéric

  7. Bonjour Brigitte,

    Je me pose aussi la question du devenir de mes recherches, de mes documents et photos personelles scannées surtout du coté maternel car ma mere est fille unique, il y a bien quelques cousins mais perdus de vue. Cote paternel je me pose moins de questions, au dernier decompte de ma cousine nous serions 42. Du coté des nieces et neveux, je sais qu’ils sont attentifs a mon travail et je compte les vacciner avec Genealogik

    1. La suite..

      Sauf si les identifiants et mots de passe sont passés aux heritiers -encore faut-il en trouver un motivé- les blogs et les sites internet perso seront fermés ou rendus invisibles par google faute de mise a jour, de partages, donc de visites, ou effacés de la mémoire collective par disparition de l’hebergeur. Qui se souvient de multimania, de lycos? Peut etre archive.org.

      La seule solution qui vaille pour moi et que tu n’a pas évoquée et de deposer nos travaux aux archives departementales, ils rentrent alors en Série J et sont consultables par tout le monde. Mais ça supppose de tout mettre sur papier. Je n’ai pas encore vu des archives qui accepteraient nos disques dur ou nos clés usb

      1. Brigitte

        bonjour Thierry
        merci de ton commentaire
        je crois avoir mentionné les archives départementales, mais je doute que cela les intéresse
        et puis il faudrait que je ratisse large
        comme tu le dis, le problème c’est de passer au papier, alors que depuis des années je deviens de plus en plus numérique 🙁

  8. N’as tu pas pensé à un « légataire » ? J’y pense de temps à autre quand ce sujet me vient en tête (pas tous les jours tout de même).

    Finalement, l’entraide que je rencontre au quotidien en généalogie, et que je tente de promouvoir à mon modeste niveau ne pourrait elle pas être une réponse à cette problématique ?

    Je pense principalement à mon fichier généalogique et les médias associés (je tente de tout numériser, premier pas vers la conservation). Et je me dis qu’il me sera possible dans un temps donné de proposer à un « cousin » plus jeune de conserver mes documents. A moi de décrire en amont quelle destination je souhaite donner à mes archives. Qui je pense n’intéresseront pas vraiment les archives départementales.

    A moins qu’un jour, ces dernières proposent un archivage qui pourrait ensuite être mis à disposition des futurs chercheurs. L’indexation est déjà faite.

    Je préfère ne pas compter sur les acteurs commerciaux, car qui sait où serons Heredis et Geneanet dans 10, 20 ou 50 ans.

    1. Brigitte

      comme toi je ne veux pas me fier totalement à des acteurs commerciaux … le problème est de trouver justement un légataire … ce serait sympa que la FFG ait un système d’archivages de généalogies de particuliers

  9. Bonjour.
    L’archivage de la production numérique est une véritable problématique.
    Concernant vos blog, ils sont archivés par archives.org, une association américaine qui archive tout le web (et la Way Back machine permet de consulter un site à différentes époques).
    En France, la BNF mène une politique d’archivage du web grâce aux dispositions du dépôt légal. Les sites du domaine français sont archivés tous les ans. En vous rapprochant des services du dépôt légal du web, vous pourrez vous assurer que vos sites sont bien pris en compte.
    Aujourd’hui, pour des raisons légales, la consultation des sites web archivés par la BNF est uniquement autorisée sur place (Tolbiac et bientôt bibliothèques partenaires), sur accréditation et à condition de connaître l’URL (il n’y a pas de moteur de recherche)

    1. Brigitte

      bonjour
      et merci pour cette information
      je ne savais pas comment se passait cet archivage, je vais me renseigner, c’est dajà une première étape 🙂
      merci

      1. Bonjour,
        J’ai lu avec grand intérêt cet article. Je commence à me poser les mêmes questions. Je pense, en effet, que tout ce qui est familial et personnel peut être transmis et conservé sur papier (j’en suis bien loin !). Pour les relevés, je crois que le mieux est de les confier aux archives pour qu’ils restent publics et gratuits. Quant aux blogs, j’ignorais moi aussi qu’il existait un tel archivage par la BNF. Je serais très intéressée si vous trouviez de nouvelles informations sur ce système…

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