La généalogie, c est la recherche des origines d’un de cujus, génération après génération . Qu’importe à quelle espèce vivante le de cujus appartient. Ce qui est amusant et instructif, c’est de remonter aussi loin que possible avec toutes les sources qui le prouvent, non ? Alors aujourd’hui, soyons fou ….
Mon de cujus du jour vient d avoir quatre ans, son occupation préférée en hiver c’est dormir sur le canapé et en été dormir à l’ombre dans le massif de rhododendrons.
Eurydice des Aubeffins, puisque c’est d’elle que je parle, est une chatte de la race des Chartreux, et sa généalogie est beaucoup plus chic que celle de la famille avec laquelle elle partage le jardin et la maison . Son pedigree, certifié par le LOOF, compte des champions prestigieux, c est elle la star de la famille.
A partir des pedigrees d’Eurydice, de son père Titan et de sa mère Tarah, puis avec deux petites heures de recherches complémentaires sur internet, j’ai remonté et fait l’arbre d’Eurydice jusqu’à la dixième génération. C’est quand même plus facile avec les chats de race …. Moins de quatre heures pour 64 quartiers sourcés et justifiés, avec une ascendance répartie sur 4 pays : France, Belgique, Suisse et Allemagne. Si j’avais le même ratio pour les êtres humains, j’envisagerais de devenir professionnelle ……
Je n’ai pas résisté au plaisir de transférer la généalogie faite sur Heredis – qui est quand même vraiment pratique en terme de saisie – vers mon application MobileFT Pro, qui elle fait de jolis rapports et graphiques, et voici donc l’éventail généalogique de la demoiselle.
Puisqu’on parle généalogie – non ceci n’est pas devenu un blog animalier, je vous rassure – je me suis aussi amusée à calculer les implexes de mon chat, sachant qu’il s’agit d’élevage de chats de race, et qu’on est forcément sur des croisements fréquents entre élevages de même réputation. Il est donc normal qu’on trouve beaucoup d’implexes dans l’ascendance de mon chat.
Les implexes sont en fait nombreux à partir de la génération 7, et plus on remonte le temps, plus les noms que l’on trouve sont repris deux ou trois fois dans l’ascendance, à des générations différentes. Ca donne du coup des numérotations sympathiques : Balthazar de la Marjorie porte à la fois le numéro 20 à la génération 5, quand il est le grand père paternel de la grand mère paternelle d’Eurydice, et le numéro sosa 32, génération 6, quand il est l’arrière grand père paternel de son grand père paternel. Là vous êtes convaincus qu’on parle bien de généalogie, n’est ce pas ?
Le mâle le plus représenté dans l’ascendance d’Eurydice est Arcady des Perles d’or – ce n’est pas moi qui invente le nom, c’est celui de la chatterie ou de l’élevage si vous préférez où le chaton est né – qui apparait 5 fois dans son arbre, à chaque fois en ayant engendré une portée avec une femelle différente. Les étalons de race sont beaucoup moins nombreux que les femelles, pour une raison pratique évidente : une chatte ne va pas avoir plus d’une portée par an, alors qu’un chat peut lui avoir plusieurs partenaires payantes bien sûr chaque année. Les mâles plusieurs fois représentés dans une ascendance de chat de race sont donc plus nombreux que les femelles, quelque soit la race. J’ai cependant noté une Tosca du Bois de Meudon, championne européenne, qui apparaît deux fois à la génération 7 et une fois à la génération 9.
Le mot de la fin reviendra à Eurydice, tranquille sur le canapé. Toutes ces considérations généalogiques la laissent indifférente, elle qui ne fait pas de concours, n’a pas eu de progéniture et dont la seule fonction dans la maison et le jardin est de nous tenir compagnie et de ronronner quand on la caresse …. mais seulement si elle en a envie.
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