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A la recherche de Louis Alexandre Reau

Ecrit par

Brigitte Billard

Publié le

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Tous les mois, Sophie Boudarel nous propose un thème d’écriture pour notre blog de généalogie. Ce mois-ci j’ai choisi de revenir sur mes recherches Autour de la famille de mes ancêtres Hilaire Reau et Louise Angele Reau en faisant le point sur ce que je sais de Louis Alexandre Reau, leur plus jeune frère, perdu de vue.


En généalogie, l’étude des fratries et des collatéraux permet souvent de résoudre une épine. Grâce au mariage du frère, de la soeur, du neveu de notre ancêtre, on peut trouver une indication qui nous mettra sur la piste d’un acte qui nous échappait. C’est ainsi par exemple que j’ai trouvé, après de longues recherches, le décès de Renée Bremand le 16 juin 1852 à Azay-sur-Thouet, en suivant la trace de Magdeleine Reault, sa fille, une des soeurs de mon ancêtre, dont les jumeaux Pierre et Auguste Poirault étaient nés le 27 mars 1852, à Azay-sur-Thouet.

Mais parfois, souvent, certains frères ou soeurs disparaissent purement et simplement des registres. C’est très fréquent avant la Révolution, il suffit d’un mariage dans une commune un peu éloignée pour qu’on perde la trace. Mais après la mise en place de l’état civil, avec les tables décennales, et grâce aussi à l’indexation réalisée par Filae d’une grosse partie de l’état civil du 19è siècle, on pourrait croire que les collatéraux du 19ème siècle vont être faciles à retrouver.

Pourtant depuis des années, je cherche ce qu’il est advenu de Louis Alexandre Reau, le plus jeune frère de mes ancêtres Hilaire Reau et Louise Angèle Reau, dont la dernière mention que je retrouve serait en 1890 à Querqueville, dans la Manche.

Reprenons le contexte familial.

François Louis Reau, Sosa 112 et 126 de mes enfants, épouse à Gourgé, dans les Deux-Sèvres, Marie Anne Delaitre le 9 novembre 1841. Ils ont tous les deux 29 ans. Ils s’installent d’abord à La Peyratte, toujours dans les Deux-Sèvres, où leur fille ainée Marie Magdeleine nait le 26 décembre 1842. C’est là que nait leur second enfant, Hilaire, mon arrière arrière grand père, grand père de mon grand père Achille Reau. Puis ils s’installent à Chalandray, dans le village de La Vaupérouse, et c’est là que nait le 25 décembre 1848 Louise Angele Reau, mon arrière arrière grand mère, la grand mère de ma grand mère Marie Rose Guignard, qui va épouser en 1926 son cousin issu de germain Achille Reau. Ajoutons que Marie Madeleine, l’ainée des enfants, est la première épouse de François Alexandre Quintard, mon arrière arrière grand père, qui après la mort de sa première épouse en avril 1873 fait un enfant à sa jeune belle soeur, Louise Angele, avant de l’épouser, et vous comprendrez que cette fratrie tient une part importante dans l’histoire familiale de ma mère.

Schema des relations familiales

 

Lieux de vie de la famille de François Louis Reau – Carte Geoportail

Et pourtant je ne sais que peu de choses du quatrième enfant, Louis Alexandre, né le 4 juin 1851 à Chalandray.

Il est présent avec sa famille sur les recensements de 1851, 1856, 1861 et 1866 à Chalandray. En 1871, je retrouve son nom dans le recensement militaire, avec le matricule 281. Il y est indiqué, à ma grande surprise,  qu’il est propriétaire, mention surprenante puisqu’à ma connaissance toute cette partie de ma famille n’a pas possédé de terres. Il est affecté au 125e régiment d’infanterie, à Poitiers, et sa fiche reprend les différentes périodes d’exercice militaire auxquelles il doit se soumettre.

C’est la colonne 22, qui indique les résidences successives de Louis Alexandre, qui m’intéresse le plus.

Je lis qu’il réside à Blanquefort, puis à Bellac, ensuite à Noyant de Touraine. A partir de 1881, il serait à Chinon, puis à Niort, chemin de souché, en mars 1882, et enfin à Querqueville à partir de juillet 1892. Il n’est plus mentionné ni dans les recensements de Chalandray, ni dans l’état civil, il semble ne pas s’être marié – du moins je ne trouve rien dans les tables décennales autour de Chalandray, rien dans Filae.

Je l’ai cherché dans le recensement à Noyant en 1872 et 1876, à Chinon en 1881, à Niort en 1886, sans succès, et malheureusement les recensements  de la Manche, et donc de Querqueville, ne sont pas disponibles.

Les parents de Louis Alexandre, Marie Anne Delaitre et François Louis Reau, sont morts respectivement en 1870 et 1871, juste avant qu’il soit appelé pour l’armée. A t’il alors tiré un trait sur sa famille, est-il entré comme homme d’équipe dans les chemins de fer, ce qui pourrait expliquer une telle succession de résidences. S’est il marié sur le tard, a t’il eu des enfants ?

J’envisage de demander aux archives de la SNCF s’il y a un dossier à son nom, piste que je n’ai pour l’instant pas suivie. J’avoue ne plus avoir pour l’instant d’autre piste à suivre.

Et vous, chers lecteurs, auriez vous des idées pour relancer cette recherche ?

Sources et liens
  • Les actes d’état civil correspondant aux événements évoqués dans cet article sont indiqués en source des événements pour les différents protagonistes, sur mon arbre en ligne publié chez Geneanet

9 réponses à “A la recherche de Louis Alexandre Reau”

  1. Je rejoins les commentaires précédents : consulter les tables des déclarations de successions pour lui mais également pour ses frères/sœurs décédés célibataires ou sans postérité et le cadastre comme il est dit propriétaire. Pour Eugénie, il est plus difficile de suivre une femme en généalogie surtout quand elle reste célibataire. Elle peut vivre chez un de ses parents : cela m’est arrivé de retrouver une femme chez son frère et d’apprendre où elle travaillait. Parfois aussi, en remontant dans la généalogie, un oncle ou une tante décédé célibataire ou sans enfant et après le décès des parents de Louis Alexandre ou Eugénie, peut vous permettre de les retrouver héritiers dans sa succession !
    Bonne chance

  2. mistike

    Peut-être le cadastre? S’il est propriétaire en 1871 a 20 ans, et orphelin, il est possible qu’il ait hérité de ses parents (ou GP), ou simplemement acheté qqch dans la commune oú il résidait à cette date. Le cadastre peut aider à identifier celà.

    1. Brigitte

      Merci pour le commentaire
      Il faut clairement que je vérifie les déclarations de succession de ses parents, et le cadastre, j’ai noté de le faire quand j’irai aux archives de la Vienne

  3. Mg

    Date un peu tardive (1929), mais c’est peut-être lui : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k498314z/f7.item (article tout en haut à gauche)

    1. Brigitte

      Louis Réau à Querqueville ? totalement possible, oui, et bravo pour cette decouverte. Du coup, je constate que je suis nulle en recherche sur Gallica, puisque j’ai bien sûr déjà cherché 🙂
      Merci merci …. Que vais je donc faire de ca maintenant …. 🙂 Encore merci

  4. Mg

    Le déclaration de succession sa sœur, Louise Angèle (décédée en 1917) n’apporte pas d’informations sur Louis Alexandre ? (dans le cas où il serait décédé avant 1917…)

    1. Brigitte

      Merci du commentaire
      Je n’ai pas consulté les declarations de succession, je ne suis pas à proximité des archives de la Vienne, j’ai bien pensé à regarder celle de ses parents, c’est sur ma liste pour une prochaine visite

  5. Certains collatéraux ou aïeux nous donnent du fil à retordre ! Le registre matricule mentionne effectivement des lieux de résidence et non un domicile, donc des adresses temporaires.
    As-tu testé avec différentes formes orthographiques pour le nom de famille ? (j’imagine que oui, mais au cas où !).
    Bonnes suites de recherches !

    1. Brigitte

      Merci pour ton commentaire. J’ai testé avec les différentes orthographes, avec un des deux prénoms, les deux prénoms, et j’ai vérifié tous les actes de mariage trouvés dans Filae avec des graphies approchantes à partir de 1872, y compris les naissances d’enfants 🙁 Et encore, lui, j’ai le registre matricule, mais pour sa nièce Eugénie, mon arrière grand tante, je la perds quand elle a 20, à l’aube du 20è siècle 🙁

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