Janvier, c’est le mois de l’épine généalogique, de l’énigme sur laquelle nous butons malgré nos efforts …
Il ne m’a fallu que quelques minutes pour savoir que je vous parlerais une fois de plus du couple Pierre Bremand – Jeanne Gousseau, un des murs de briques, comme disent les anglosaxons, de ma généalogie.
Je vous ai déjà parlé d’eux deux fois , et depuis le dernier article où je les avais mentionnés en février 2013, je n’avais pas retravaillé sur ce couple. Alors pour commencer cet article, j’ai préparé une ligne de vie par couple pour mettre au clair ce que je sais – et souligner tout ce que je ne sais pas.
Pierre et Jeanne apparaissent pour la première fois pour le baptême de leur fils Jacques en 1777 à Thenezay, dans les Deux Sèvres, à la limite de la Vienne.
La commune de Thenezay, chef lieu de canton, est socialement liée avec les communes limitrophes de la Vienne, Cherves, Chalandray …
J’ai pour l’instant utilisé deux approches pour rechercher le mariage de mon couple , mais sans mettre en place une organisation stricte :
- un début de technique de l’escargot avec Thenezay comme point de départ
- une recherche sur Geneanet des communes où l’on trouve les deux patronymes, seuls ou ensemble
La mise à plat de la ligne de vie, sur la durée de vie que je connais de mes époux, m’interpelle. Ils auraient eu leurs premiers enfants à un âge particulièrement avancé, si l’on prête quelque crédit à l’âge indiqué sur leur acte de décès. Du coup, je remets sérieusement en doute les âges indiqués, je pense qu’on est plus dans un créneau de moins 5 à 10 ans par rapport à l’âge indiqué.
J’ai donc un Pierre Bremand, né entre 1730 et 1740 je ne sais où, sachant que le patronyme est très présent en Vendée, mais également dans les Deux Sèvres et assez peu sur la Vienne à cette période – d’après les sources Geneanet que je trouve – et une Jeanne Gousseau, née entre 1740 et 1750 plutôt dans les Deux Sèvres. Ils se seraient mariés avant novembre 1777, ça au moins c’est sûr, puisque au moment du baptême de leur fils Jacques ils sont dit mariés …. Mais s’ils ne sont pas du coin, qu’ils se sont enfuis de chez eux sans être mariés ……. Non, je crois que la piste romanesque de la fuite des amoureux peut être abandonnée, vu l’âge des tourtereaux j’ai davantage à faire avec une histoire toute classique d’un laboureur, probablement un fils second ou troisième né, parti un peu loin pour trouver une terre à cultiver. C’est du côté des Gousseau qu’il faudrait que je cherche le mariage, il est vraisemblable que le mariage aura eu lieu dans la paroisse de l’épouse. En même temps, en 1777, rien ne m’assure que le mariage sera suffisamment documenté si je le retrouve pour remonter une ou deux générations supplémentaires.
Au point où j’en suis, que me faudrait il pour trouver un nouvel indice ?
Il me faudrait fouiller dans les actes notariés de Thenezay ou autour à la recherche d’actes concernant les Bremand.
Les fils de Pierre et Jeanne, un des Jacques et Pierre, ont épousé des veuves d’artisan, il est donc probable qu’il y ait eu au moment de leur mariage un contrat, sur lequel on pourrait peut être trouver un indice, tout petit ….
Peut être y a t’il eu un contrat de mariage quand Renée Bremand, mon ancêtre, leur fille, s’est mariée pour la première fois, peut être y a t’il une indication dans ce contrat, ou dans l’inventaire après décès de son époux Jean Victor Renault ?
Je peux bien sûr continuer à éplucher des registres au hasard, mais cela ressemble plus à du temps totalement perdu qu’à une vraie recherche.
Donc, en attendant d’aller un jour peut être aux archives de Niort, je vais espérer que l’un des lecteurs de cet article ait une idée que je puisse exploiter, ou fasse très gentiment quelques recherches pour moi en se rendant aux archives des Deux Sèvres. Et puis surtout, peut être un internaute va t’il un jour taper dans son moteur de recherche préféré son patronyme, tomber sur cet article et me contacter avec des informations inédites ….
Ma bouteille à la mer est lancée, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires ou vos idées. En attendant, je vais laisser à nouveau de côté Pierre et Jeanne, mon énigme à suivre …
[Pierre Bremand – Sosa 450]
[Jeanne Gousseau – Sosa 451]
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