Quand on a la chance d’avoir une arrière grand mère Quintard, dont on remonte la lignée jusqu’au début du 18ème siècle, ca donne de la matière pour participer au challenge AZ.

Aujourd’hui c’est justement de cette arrière grand mère, Marie Angèle Quintard, que je vais vous parler, plus précisément de la période de sa vie où elle a enseigné aux petits de l’école privée de Latillé, apprenant à lire à des dizaines d’enfants. J’ai eu la chance de bénéficier de cet enseignement, alors que je n’avais pas tout à fait 3 ans. Je lui en serai toute ma vie reconnaissante, je lui dois une partie de ce que je suis devenue.

Je ne suis pas la seule à l’en remercier et à me souvenir d’elle avec émotion et tendresse.

J’ai trouvé à la Bibliothèque Nationale de France une monographie de Latillé, dans laquelle j’ai eu l’émouvante surprise de trouver un bel article qui parle de Marie Angèle Quintard, veuve Guignard.

Cette école, c’est la toute première que j’ai fréquentée, à une époque où papa était à l’école de gendarmerie de Chaumont, une nouvelle orientation de sa vie professionnelle pour donner de meilleures conditions de vie aux siens,  et avait confié sa famille  à sa belle mère et sa grand mère par alliance. Avec maman et mon frère, nous habitions dans la « boutique » donnant dans la courette de la maison des Guignard, qu’habitait Marie Angèle, leur seule héritière, et où son époux, mon arrière grand père Adrien Guignard, mort le 21 mai 1915 à Tonnerre, en rejoignant son régiment, et son père avec lui, avaient été menuisiers. C’est le portrait d’Adrien que Marie Angèle porte autour du cou sur la photo ci-dessus, un médaillon qu’elle n’a jamais quitté et qui fait partie de mes trésors familiaux.

La maison de Marie Angèle était à quelques mètres de l’école, et en face de l’église.

Dans les années 1950, ou au début des années 1960, la photographie ci dessous a été prise de la classe où enseignait mon arrière grand mère. Malheureusement, la photo n’est pas datée. Mais peut être parmi vous y aura t’il un lecteur de Latillé, qui s’y reconnaîtra et m’aidera à la dater.

[Marie Angèle Quintard – Sosa 31]