C’est par ma branche maternelle que je vais finir pour cette année 2014 le point sur mes recherches. Cette fois ci, je ne vous emmène pas en voyages, je ne vais pas franchir de frontières nationales, je ne vais même pas franchir la Loire.
C’est dans le Poitou que se situe la presque totalité de l’ascendance actuellement retrouvée de ma mère. J’avais eu l’occasion de vous parler sur ce blog de mon ascendance poitevine. Voici la carte issue de Geneanet, en mars 2013, que je vous avais présentée à l’époque.
Peu de choses ont changé depuis lors, même si j’ai pu continuer à remonter par petites étapes certains bouts de branche.
A la 12ème génération, au niveau de ma mère, soit à la 14ème génération pour mes enfants, cette branche d’ascendance est complète à 27%, ce que je considère comme un résultat plutôt satisfaisant, pour des laboureurs, des journaliers, des paysans, qui n’ont laissé comme traces écrites de leur passage sur terre que quelques actes dans des registres paroissiaux. Point de branches nobles, pas d’ancêtres partis à la découverte du Canada, juste des paysans qui ont trouvé le moyen de survivre pour me permettre aujourd’hui de rappeler leur souvenir.
Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ce superbe éventail généalogique, où le seul « trou » conséquent correspond à la lignée de mon arrière arrière grand mère Edvige, enfant trouvée.
Actuellement, ma mère vit à Latillé, dans la maison construite par son arrière grand père.
C’est là dans le cimetière du village, que mon père, ma grand mère maternelle et ses parents sont inhumés, et c’est mon village de coeur, celui dont je vous ai déjà aussi parlé sur ce blog.
Alors j’ai voulu vérifier quelles relations généalogiques mes ancêtres avaient avec ce village, et j’ai donc repris l’arbre de ma mère, en ne gardant que les événements connus qui ont eu lieu dans le village.
A chaque génération, jusqu’à la 11ème, je retrouve un des événéments biographiques d’au moins un ancêtre dans le village. C’est à Latillé qu’a été inhumé en 1680 Jean Liege, le plus ancien de mes ancêtres que j’y retrouve. Pourtant, je ne peux suivre aucune ligne en totalité sur le village, selon les générations, on passe de Latillé à Ayron, Chiré, Cramard, Vasles ou Benassay. Mais toujours, à chaque génération, un couple au moins s’y retrouve.
C’est bien ça qu’on appelle des racines, non ?
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