Vous ne connaissez pas Cournanel ? Franchement, ça ne m’étonne pas. Fin septembre, j’ignorais totalement où se trouvait ce village …
Et puis, enfin, enfin, le département de l’Aude a mis en ligne sur un joli site tout neuf les registres de l’état civil – enfin pas tout, juste ce que les Mormons avaient déjà microfilmés, mais c’est mieux que rien.
L’Aude, c’est le département sur lequel je bloque pour remonter ma lignée patronymique, les Billard.
J’avais eu quelques renseignements grâce à des bénévoles sur l’Aude, dont l’acte de mariage de Michel Firmin Billard et Marie Thérézine Moustelon à Tourouzelle, mais j’avais besoin de chercher moi même dans les archives pour pouvoir remonter cette lignée.
Alors vous imaginez mon plaisir d’avoir enfin accès à ces registres tant attendus.
Je ne connais pas du tout l’Aude, j’ai traversé la région sur la route des vacances, mais sans jamais vraiment y faire du tourisme. Je n’y ai à peu près aucun repère, ni historique ni géographique. Je compte bien remédier à cette situation dans les années à venir.
En attendant, j’ai voyagé pour suivre mes Billard, et j’ai pu les pister de Tourouzelle jusqu’à Cournanel.
Voici un arbre simplifié de mon ascendance patronymique, tel que reconstitué une semaine après la mise en ligne des archives de l’Aude.
L’orthographe de notre nom, avant la révolution, était parfois BILHARD, parfois BILLARD. Le plus lointain ancêtre retrouvé, ce Jean Bilhard qui était ménager, c’est à dire laboureur dans le parler du Sud, sait signer, et signe son nom Bilhard.
Cournanel, qui s’appelait Cornanel sous l’Ancien Régime, est un petit village à proximité de Limoux, à une trentaine de kilomètres au sud de Carcassonne.
Approchons nous de la région de Limoux, c’est autour de cette petite ville, bien connue pour ses vignes, que nous allons retrouver la lignée Billard au 18ème et 19ème siècle.
Les quatre villages concernés, Cournanel, Routier, Lauraguel et Pomy, sont de tous petits villages. En 1793, il y a moins de 400 habitants à Cournanel, et les trois autres villages ne sont pas plus peuplés. Le grand avantage de ces petits villages, c’est qu’il est plutôt rapide d’éplucher les registres locaux, quand bien sûr ils sont arrivés jusqu’à nous, ou plutôt jusqu’au technicien qui les a photographiés, dans un état correct. Ce n’est pas le cas pour Cournanel, où les registres ont beaucoup souffert, ont pris l’eau, et de nombreuses pages sont difficilement lisibles.
Le décor est dressé, je ne fais que commencer mes recherches. Pour l’instant, quelques indices me laissent penser que Jean Bilhard n’est pas originaire de Cournanel, mais les registres du village ne remontent qu’en 1726, il va me falloir donc des recherches beaucoup plus approfondies pour éventuellement retrouver des traces antérieures.
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