Durant tout le mois de juin 2017, dans le cadre du Challenge AZ, je vous raconte la vie des ancêtres de mon arrière-grand-père Jean Joseph Billard.
Voici à quoi ressemble dans l’état actuel de mes recherches l’ascendance de Pierre André Moustelon à ce jour.
En jaune, ses origines identifiées à Roquebrun, en vert les origines « étrangères » à Roquebrun.
Sur une carte de la région, voici où se trouvent les différentes localités.
Les parents de Pierre André Moustelon, André Moustelon et Marie Anne Cambon, sont nés à Roquebrun, s’y sont mariés et ont quitté le village peu de temps après leur mariage. C’est à ce moment que mon ascendance directe quitte Roquebrun, vers 1779.
Mais depuis quand mes racines sont elles implantées dans Roquebrun et les masages alentour ? Avant le XVIIe siècle, difficile de le savoir.
Au XVIIe siècle, j’ai retrouvé la trace de quelques couples :
- Pierre Cot et Jeanne Calas
- Barthelemi Ain et Catherine Darde
- Pierre Villabrun et Marguerite Mirabel
- Barthelémi Milhe et Jeanne Mirabel
- Thomas Mirabel et Catherine Aribat
Je ne sais que peu de choses pour l’instant sur eux, sauf sur Barthelémi Milhe, dont une branche a accédé à la noblesse – pas celle dont je descends, une des branches masculines, et à qui une petite monographie a été consacrée.
J’ai retrouvé la trace d’un Jean Moustalon vers 1650 dans l’article consacré à l’exploitation du marbre à Roquebrun, sans pouvoir le raccrocher à André Moustalon, né vers 1643 et marié à Marie Bonami, dont je n’ai pas encore trouvé la trace d’un mariage, et donc la filiation.
Dans cet article, je retrouve des noms connus : Darde, Cot, Villebrun, Mirabel, Moustelon, mais sans encore les raccrocher à mon arbre.
Les archives de l’Hérault ont numérisé et mis en ligne le compoix de 1658, actualisé en 1778. Dans la liste des noms et surnoms des habitants taillables de Roquebrun, je trouve quelques noms connus : Barthelemy Milhé – Pierre Villabrun – Bertrand Pastre, maçon – plusieurs Pierre Cot, lequel est le mien ? – des Moustalon, des Ain, des Villabrun, et puis encore des patronymes que je retrouve dans mon ascendance à Vieussan, qui n’est pas si loin ….
Dépouiller ce compoix simplement au niveau des noms ne m’apporterait pas grand chose, il faudrait ensuite transcrire les possessions de chacun des noms, le rapprocher des actes notariés pour essayer d’y trouver des informations pertinentes pour ma recherche généalogique. Je doute de pouvoir faire tout ça dans ma vie actuelle …
Néanmoins, à la page 10 du compoix, dans la liste des propriétés de Barthelemy Milhé, mon lointain ancêtre à la génération 12, je trouve la description d’un moulin à bled avec ses meules à moudre, acquis du sieur Villebrun – rappelons nous que nous sommes en 1658 – et dans la marge l’indication que ce moulin a été acquis par Pierre Moustelon en 1750. Pierre Moustelon, le mari de Marie Cot, elle-même arrière petite fille de Barthélémy Milhe. Si j’en tire les bonnes conclusions, le moulin à grain de Roquebrun, qu’on peut encore voir le long de l’Orb, et dont je savais qu’il avait appartenu aux Moustelon, sans être sûre qu’il s’agissait d’un ancêtre en ligne directe, ou d’un collatéral, a non seulement appartenu à mon ancêtre Pierre Moustelon à partir de juillet 1750, mais un siècle plus tôt, en 1658, il appartenait déjà à mon ancêtre Barthélémy Milhe …..
Quand mes ancêtres ont quitté Roquebrun, dix ans avant la Révolution, il n’y avait pas de pont pour franchir l’Orb. Le village comptait 1300 habitants, ce qui à l’époque, dans cette région un peu difficile d’accès, en faisait un bourg important. L’époque faste de l’exploitation du marbre présent aux alentours était passée, mais on cultivait la vigne, le murier, les orangers dans les jardins à flanc de colline, exposés au sud.
Aujourd’hui, Roquebrun est une toute petite commune de moins de 600 habitants l’hiver, qui utilise tous ses nombreux atouts, patrimoniaux, culturels et météorologiques, pour attirer les touristes.
Décidément, cette promenade sur les traces des ancêtres de papa me donne des fourmis dans les jambes ……….
Par Guillaume « Frozman » CALAS — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, Lien
Par Guillaume « Frozman » CALAS — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, Lien
Sources et liens
- Patrimoines du Sud – L’exploitation du marbre à Roquebrun au XVIIe siècle
- Archives de l’Hérault – Compoix de Roquebrun 1658- Copie de 1778
- FDMF – Les moulins de Roquebrun
- AD34 – Compoix de Roquebrun, vue 10/222
- Wikipedia – Roquebrun
- Une belle analyse de la généalogie de Roquebrun sur l’arbre Geneanet de Lysiane Sabatier
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