Durant tout le mois de juin 2017, dans le cadre du Challenge AZ, je vous raconte la vie des ancêtres de mon arrière-grand-père Jean Joseph Billard.
Il n’y a que quelques années que je sais à peu près situer Vieussan sur une carte, un tout petit village dans les hauts cantons de l’Hérault, dans cette région d’Occitanie dont vous avez maintenant compris que je ne sais à peu près rien.
Vieussan est un village endormi depuis le début du 20e siècle, qu’une partie de la population d’alors a quitté pour partir vers de plus grandes villes, et un espoir de vie plus facile. Mais les descendants de ceux qui sont restés, et les nouveaux venus, tombés amoureux des lieux, ont beaucoup travaillé sur la sauvegarde de la mémoire commune, sur le patrimoine du village et de la communauté, pour mon plus grand plaisir. Et comme ils aiment leur village, ils aiment en parler et partager leurs connaissances.
J’ai fait il y a quelques jours, grâce à une correspondance sur Geneanet entre nos deux arbres, la rencontre virtuelle d’un lointain cousin, un spécialiste de tous les aspects de l’histoire du village, un passionné d’une grande générosité, José Fornells.
Depuis, nous échangeons et partageons nos données, disons plutôt qu’il me propose une montagne de connaissances, et que j’ajoute quelques petites pierres de ci de là. Qu’il en soit remercié ici, sa gentillesse et sa compétence ont illuminé ce Challenge AZ, qui pourtant n’est cette année qu’une succession de petits bonheurs.
Des mariages retrouvés tout au long du 18è siècle
Dans l’état actuel de mes recherches, j’ai recensé 10 unions dans ma lignée Sosa à Vieussan, à partir de 1700.
Les trois enfants de Pierre André Moustelon et Claire Boissezon sont les derniers de la branche dont je descends à naître à Vieussan, ils en partent tous les trois pour s’installer ailleurs une fois adultes.
Un premier acte de baptême identifié en 1642
L’acte de baptême le plus ancien dans ma lignée de Sosa que j’ai identifié à Vieussan pour l’instant est celui de François Boissezon, fils de Pierre Boissezon et de Marie Brun, né au village de Boissezon et baptisé le 7 septembre 1642.
De 1642 à 1867, des actes dans les registres paroissiaux sur 6 générations
Le décès de Pierre André Moustelon a lieu de 29 novembre 1867 au moulin de Grais. A cette époque, son fils Philippe, héritier des terres, est installé à Bédarieux avec sa famille. Claire Boissezon, l’épouse de Pierre André, rejoint son fils à Bédarieux. Désormais, il n’y a plus de réprésentant de ma lignée directe à Vieussan.
Le point final d’une présence familiale directe, sous différents patronymes, depuis plus de 250 ans, sourcée à partir d’actes paroissiaux ou notariés, est mis le 5 mars 1889, quand Pierre André Philippe Moustelon vend le domaine de Graïs à Joseph Boissezon.
Une répartition géographique principalement le long de l’Orb
Sur la carte ci-dessous sont entourés les lieux où j’ai retrouvé des membres de ma lignée. Tarassac au nord est indiqué sur Vieussan dans ma généalogie chaque fois que j’ai trouvé les actes en question dans le registre paroissial de Vieussan sans mention d’une autre paroisse, avec juste une indication du lieu-dit ou du village.
Si vous voulez voir à quoi ressemble Vieussan, vous trouverez sur internet différents sites qui proposent des photos du village. Tout comme Roquebrun, dont je vous ai parlé il y a quelques jours, la beauté de la nature a permis au village de se tourner vers un certain tourisme, celui du sport, du calme et de la randonnée.
Pour préparer mon voyage virtuel à Vieussan, j’avais acheté un très joli livre, écrit par Michel Gailhard, passionné par le patrimoine naturel, botanique et historique du village.
Mon cousin José m’a parlé d’une monographie écrite par des passionnés, sur le village au 19e siècle. Ce livre est épuisé, j’ai eu la chance d’en trouver un exemplaire sur internet et je me régale en le lisant.
J’espère vous avoir donné envie d’aller vous promener dans cette superbe région du Haut Languedoc.
Quant à moi, il ne me reste plus qu’à aller à Vieussan, pour mettre mes pas dans les pas de mes ancêtres, et peut être à apprendre l’occitan ….. Qui sait …
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