Je suis une fois de plus en train de passer mon organisation généalogique au crible pour essayer de m’en sortir dans mes nombreux fichiers – pourtant classés – et ma façon de m’en servir pour mes recherches.
Ma base a grossi beaucoup trop vite, et je suis consciente que j’ai besoin de consolider mes données. Pendant le challengeAZ, je me suis rendue compte des nombreux « trous » et des absences de vérification que j’avais sur certains rameaux. Pire, quand je veux vérifier quelque chose, il faut que je fouille d’abord un peu partout – Heredis, Evernote, Dropbox, One Note, mes cahiers Moleskine, pour vérifier si j’ai ou non déjà cherché l’information.
Une catastrophe totale.
Utilisant la méthode mise en avant par Olivier, le Kaizen, je vais avancer par petites étapes, en construisant les lignes de vie de mes ancêtres et en utilisant cette mise en place pour vérifier et mettre en forme les données récupérées.
J’ai beaucoup cogité autour de cette ligne de vie, et j’ai fini par faire un mélange entre le modèle de Sophie et celui que Valérie nous a montré dans un de ses articles pendant le challenge. J’espère qu’elles ne me demanderont pas de droit d’utilisation …
Voici à quoi mon modèle va ressembler, je pense qu’il devrait maintenant être pérenne; en tout cas à l’utilisation je m’en sors bien avec lui.
J’utilise la colonne Observations pour noter mes problèmes, l’avancement de mes recherches, le lien vers la feuille spécifique qui me sert à suivre une recherche un peu plus pointue sur un point particulier.
Dans la colonne Archivage, je reprends le classement principal que j’ai mis en place pour stocker mes fichiers numériques sur mon disque dur – et sur Dropbox – qui correspond au numéro de sosa + patronyme + prénom. Ce classement, je l’utilise depuis septembre 2012, et je m’y retrouve nettement mieux dans mes fichiers maintenant.
J’ai décidé de transcrire les actes que je reprends dans cette ligne de vie, et donc quand la transcription est faite, j’ajoute une petite croix dans la colonne T.
Je me suis demandé quels événements mettre dans cette ligne de vie. Au départ, je mettais tout ce qui concernait la famille – parents, frères et soeurs, enfants et petits enfants, jusqu’à la mort de l’individu. Après quelques semaines, je me suis rendue compte que même si ajouter les petits enfants pouvait être parlant, je multipliais les informations sans les rendre plus pertinentes. Bien sûr, me rendre compte que ma grand mère maternelle, à l’âge que j’ai actuellement, avait déjà 11 petits enfants, m’a interpellé, mais si je veux parler de ma grand mère, je pourrai compléter sa ligne de vie au moment de la rédaction de l’article. Si je veux juste m’y retrouver dans la vie de chacun de mes ancêtres, les informations sur leurs petits enfants sont redondantes et me prennent du temps sans rien apporter. Sauf si l’ancêtre se trouve parrain ou marraine, mais ça c’est une information pertinente sur sa ligne de vie. Donc désormais j’indique dans la ligne de vie tous les événements pendant la période qui va de la naissance à la mort de mon ancêtre pour ses parents, ses frères et soeurs et ses enfants. Et j’ajoute les événements hors de sa famille proche dont il est témoin, si j’en trouve.
Une fois que j’ai indiqué tout ce que j’ai trouvé, et transcrit tous les actes mentionnés, un coup d’oeil au tableau et je vois mieux ce qui me manque. Il faut encore que je trouve comment suivre facilement toutes ces pistes que je débusque ….. Pour l’instant, c’est la pagaille …
Mon autre sujet d’interrogation concernait la façon dont j’allais remonter ces lignes de vie. Allais je travailler par génération ou en suivant une lignée après l’autre? Ou au petit bonheur la chance, mon mode d’organisation généalogique intuitif ….
Finalement, je vais travailler par patronyme en remontant la piste, pour une raison simple : à chaque génération, je copie le fichier précédent, déjà partiellement rempli, et je le mets à jour des nouvelles informations. Je me concentre sur une lignée au lieu de m’éparpiller, et mon cerveau reconstitue des liens que je n’aurais pas vu quand je partais dans tous les sens. C’est un peu plus fastidieux, mais nettement plus productif. Et puis je ne fais pas ça à temps plein, ce n’est qu’une des façons dont j’occupe le temps consacré à la généalogie.
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